Dans le cadre d'une exposition qui se tient actuellement à Pékin, les photographes suisses Monika Fischer et Mathias Braschler exposent pour la première fois leur série de portraits Les Chinois. Leur projet a débuté en juin 2007 et ils ont parcouru depuis Pékin 30'000 km de route à travers 30 provinces chinoises, durant sept mois. Le but de ce projet était de dresser un portrait des habitants de ces provinces dans toutes sa diversité et de toutes les catégories sociales.
A travers une soixantaine de portraits grand format, les photographes ont immortalisé les super-riches de la côte est, les laissés-pour-compte des campagnes profondes, les petites mains des usines ou des mines, les fermiers, éleveurs de yaks, ferrailleurs, vendeurs de champignons, chiffonniers, gardes de sécurité, officier de l'armée de libération populaire, employés de banque, actrices, policiers.
Ces tranches de vies chinoises vues par des Suisses sont parfois dérangeantes : le cliché de cette prostituée de Shenzhen, par exemple, presque nue devant l'objectif, surprend et choque dans un pays où la prostitution, officiellement, n'existe pas. "Elle n'existe pas, mais c'est pourtant une grande partie de la vie quotidienne" explique Monika Fischer à la presse.
Quant à Mathias Braschler il relève que les inégalités sociales sont très choquantes, entre les hyper riches et les tellement pauvres.
Il y a donc une vérité qui dérange en Chine, mais les deux photographes ont tenu à le présenter dans leurs photographies. Néanmoins, les photos exposées à Pékin ne sont accompagnées d'aucun commentaire, la censure ne le permettrait pas.
Un livre devrait sortir cet hiver présentant de manière plus détaillée leurs photographies.
Lien : Le site des deux photographes
A travers une soixantaine de portraits grand format, les photographes ont immortalisé les super-riches de la côte est, les laissés-pour-compte des campagnes profondes, les petites mains des usines ou des mines, les fermiers, éleveurs de yaks, ferrailleurs, vendeurs de champignons, chiffonniers, gardes de sécurité, officier de l'armée de libération populaire, employés de banque, actrices, policiers.
Ces tranches de vies chinoises vues par des Suisses sont parfois dérangeantes : le cliché de cette prostituée de Shenzhen, par exemple, presque nue devant l'objectif, surprend et choque dans un pays où la prostitution, officiellement, n'existe pas. "Elle n'existe pas, mais c'est pourtant une grande partie de la vie quotidienne" explique Monika Fischer à la presse.
Quant à Mathias Braschler il relève que les inégalités sociales sont très choquantes, entre les hyper riches et les tellement pauvres.
Il y a donc une vérité qui dérange en Chine, mais les deux photographes ont tenu à le présenter dans leurs photographies. Néanmoins, les photos exposées à Pékin ne sont accompagnées d'aucun commentaire, la censure ne le permettrait pas.
Un livre devrait sortir cet hiver présentant de manière plus détaillée leurs photographies.
Lien : Le site des deux photographes
1 commentaire:
surprenant ce que vous ecrivez.
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