Retour sur une visite au Centre Pompidou à Paris où il a été découvert une œuvre de Zao Wou-Ki, peintre chinois de renommée internationale. Né à Pékin en 1921, Zao Wou-Ki est un descendant de l'illustre famille Song qui régnait sur la Chine du Nord à l'époque médiévale. Il arrive à Paris en 1948 et découvre l’art abstrait par l’intermédiaire d’artistes comme Pierre Soulages, Hans Hartung ou encore Maria Elena Vieira da Silva.
En 1950, c’est l'écrivain et poète Henri Michaux, avec lequel il réalise son premier ouvrage illustré, qui lui présente le marchand Pierre Loeb. Celui-ci lui permet d’entamer en France une carrière de peintre, dont le succès ne s’est jamais démenti.
D'ailleurs, il est reconnu comme l’un des plus illustres représentants de l’abstraction lyrique. Son œuvre réalise la synthèse entre l’héritage extrême oriental et l’ambition plastique et poétique de l’abstraction
Au Centre Pompidou, il y est exposé une œuvre réalisée en 1954 intitulée "Vent".
Il est encore présenté une œuvre de Huang Yong Ping. Cet artiste franco-chinois réside à Paris depuis 1989. Son œuvre se réfère à la fois à l'héritage artistique européen et à l'imaginaire propre à l'art traditionnel chinois.
Déclarant "utiliser l'Occident pour taper sur l'Orient et vice versa", l'artiste développe une pratique sculpturale monumentale, au moyen d'installations oniriques où s'entremêlent des mythologies orientales et des récits puisés dans l'actualité internationale, toujours plus chaotique. Jouant sur l'opposition entre la stratégie de conquêtes des peuples de l'Asie et la volonté de contrôle du monde occidental, Huang Yong Ping évoque un monde bipolaire qu'il invite au dialogue plutôt qu'à la défiance.
Dans l'oeuvre exposée au Centre Pompidou intitulée "Intestins de Bouddha" de 2006 - scène d'une cruauté provocatrice, la statue éveillée du Bouddha est éviscérée par un groupe de cinq vautours, charognards d'un monde globalisé d'où les dieux se seraient retirés.
Bouddha apparaît auréolé par la petite fenêtre se trouvant derrière. Ses intestins, réalisés en soie, se déversent sur le sol.
L'apparition des vautours prépare la retraite des dieux mais prédit, dans le même temps, leur retour.
L'artiste connaît bien la tradition bouddhiste chinoise, pourtant il fait référence au bouddhisme tibétain, exemple vivant, authentique et simple de la religion bouddhiste.
Lien : Site du Centre Pompidou
En 1950, c’est l'écrivain et poète Henri Michaux, avec lequel il réalise son premier ouvrage illustré, qui lui présente le marchand Pierre Loeb. Celui-ci lui permet d’entamer en France une carrière de peintre, dont le succès ne s’est jamais démenti.
D'ailleurs, il est reconnu comme l’un des plus illustres représentants de l’abstraction lyrique. Son œuvre réalise la synthèse entre l’héritage extrême oriental et l’ambition plastique et poétique de l’abstraction
Au Centre Pompidou, il y est exposé une œuvre réalisée en 1954 intitulée "Vent".
Il est encore présenté une œuvre de Huang Yong Ping. Cet artiste franco-chinois réside à Paris depuis 1989. Son œuvre se réfère à la fois à l'héritage artistique européen et à l'imaginaire propre à l'art traditionnel chinois.
Déclarant "utiliser l'Occident pour taper sur l'Orient et vice versa", l'artiste développe une pratique sculpturale monumentale, au moyen d'installations oniriques où s'entremêlent des mythologies orientales et des récits puisés dans l'actualité internationale, toujours plus chaotique. Jouant sur l'opposition entre la stratégie de conquêtes des peuples de l'Asie et la volonté de contrôle du monde occidental, Huang Yong Ping évoque un monde bipolaire qu'il invite au dialogue plutôt qu'à la défiance.
Dans l'oeuvre exposée au Centre Pompidou intitulée "Intestins de Bouddha" de 2006 - scène d'une cruauté provocatrice, la statue éveillée du Bouddha est éviscérée par un groupe de cinq vautours, charognards d'un monde globalisé d'où les dieux se seraient retirés.
Bouddha apparaît auréolé par la petite fenêtre se trouvant derrière. Ses intestins, réalisés en soie, se déversent sur le sol.
L'apparition des vautours prépare la retraite des dieux mais prédit, dans le même temps, leur retour.
L'artiste connaît bien la tradition bouddhiste chinoise, pourtant il fait référence au bouddhisme tibétain, exemple vivant, authentique et simple de la religion bouddhiste.
Lien : Site du Centre Pompidou
1 commentaire:
Bonjour,
Je tenais à vous dire que j'ai pris grand plaisir à lire cet article étant passionnée par l'art chinois.
Aussi, je profites de l'occasion pour vous informer qu'a lieu en ce moment même une expo-vente célébrant les trente ans de peintures d'une "indomptable chinoise": LI SHUANG.
C'est une Femme et une artiste dont les peintures spirituelles sont en quelques sorte un véritable refuge en mémoire des combats menés dans le passé: elle fut en effet l'un des membres fondateurs du groupe des ETOILES qui expose en contestant le parti officiel; ou encore fut jetée en prison pour son amour interdit avec un diplomate français.
A contacter: R.KIESER au 06069901563 ou par mail à l'adresse suivante: neo.candicy@yahoo.fr.
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