La flamme olympique s'est éteinte sur le stade olympique à Pékin après 2 heures de spectacle riche en couleurs et en émotion. Cette cérémonie de clôture se voulait plus contemporaine et elle était signée par le même réalisateur que celle d'ouverture, soit Zhang Yimou.Après un décompte de 29 secondes, le ciel de Pékin s'est embrasé autour du stade national ouvrant cet cérémonie de clôture placée sous le signe de l'amitié - l'amitié entre les peuples et les sportifs.
Elle a débuté par l'hymne national chinois, soit la "La Marche des volontaires" qui commence par "Debout nous ne voulons plus être des esclaves cet avec notre chair que nous allons bâtir notre nouvelle muraille [...]" et chanté par une chorale représentant les 56 ethnies de la Chine.
Le premier volet de la cérémonie de clôture des JO de Beijing avait pour thème la réception des amis du monde entier et s'intitulait "Les retrouvailles". Pour cette partie, on a eu recours à de nombreux éléments de la culture des ethnies non Han, question de mettre l'accent sur la diversité. Au début du spectacle, on voit 1'148 jeunes filles portant des clochettes d'argent sur les vêtements, la tête et les mains se précipiter en courant vers la zone centrale du Stade national à partir de ses quatre coins.
Cette scène s'inspire des mœurs et coutumes des ethnies vivant sur les hauts plateaux de Yunnan-Guizhou, où la plupart des autochtones portent des parures en argent qui symbolisent le bonheur, l'harmonie et l'esprit de la fête.
On a retrouvé les fameux tambours de bronze qui avait marqué les minutes qui avaient précédés la levée du drapeau olympique lors de la cérémonie d'ouverture.
On peut aussi voir dans cette première partie un numéro de tambours chinois, instrument qui occupe une position spéciale dans la culture chinoise. Le grondement des percussions est omniprésent dans les célébrations des diverses ethnies de la Chine. On voit donc entrer en scène 200 joueurs de tambour qui exécutent leur numéro la tête levée vers le ciel. Au milieu du spectacle, deux tambours Tiangou (« tambours du ciel ») descendent du ciel.
Deux joueurs suspendus frappent ces deux tambours avec une joie frénétique, se faisant l'écho de l'armée des tambours au sol et des sons des clochettes d'argent. En même temps, huit chars couverts de tambours de formes et de couleurs variées font leur apparition.Ensuite, 60 roues volantes d'un diamètre de 2,008 mètres roulent dans tous les sens sur le terrain, alors que plusieurs centaines d'acteurs portant des chaussures très chic en forme de pattes de kangourou sautent et bondissent de toutes parts. Cela veut dire qu'un festival grandiose va bientôt commencer et que la nation chinoise est non seulement forte en chant et en danse mais aime aussi les sports et la vie.
Les drapeaux des différents délégations des pays qui ont participé à ces jeux ont ensuite fait leur entrée sur le stade et ont pris place au centre de celui-ci. Les athlètes les ont rejoint dans le désordre selon une coutume introduite depuis les Jeux olympiques de Melbourne de 1956.Les volontaires qui ont participé à l'animation, la garde des locaux, de l'accueil en ville et qui circulaient sur les sites olympiques n'ont pas été oubliés lors de cette cérémonie de clôture.
Ces jeunes volontaires ont été récompensés par des nouveaux membres des sportifs du CIO dont le champion olympique Alexander Popov. Douze volontaires représentant les 1'700'000 millions volontaires ont reçu des bouquets de fleurs pour les remercier du travail accompli durant toute la durée des jeux.
Ensuite, le président du CIO, Jacques Rogge a proclamé la clôture des Jeux en relevant que ceux-ci avaient été exceptionnels. Il a encore indiqué qu'à travers ces Jeux, le monde a beaucoup appris sur la Chine et la Chine a beaucoup appris sur le monde.
Le drapeau de la Grande-Bretagne a été hissé pendant qu'une chorale chantait "God Save The Queen".
Enfin, l'hymne olympique a été repris par 200 chanteurs dans le stade pendant le baisser du drapeau olympique.
Le maire de Londres, Boris Johnson, a par ailleurs reçu de la part de son homologue de Pékin, Guo Jinlong, et par l'intermédiaire du président du CIO Jacques Rogge, le drapeau olympique en fin de cérémonie.
On a assisté ensuite à une brève présentation des Jeux olympiques de Londres. Un bus impérial a fait le tour du stade avant de s'arrêter à un arrêt de bus où des danseurs avec des parapluies attendaient ledit bus.
Le bus s'est peu à peu transformé en scène pour laisser la place à la chanteuse britannique Leona Lewis accompagnée du guitariste Jimmy Page.Ensuite David Beckam a fait son apparition et à botter en touche un ballon de foot dans la foule.
La deuxième partie de la cérémonie de clôture avait pour thème "Souvenir – feu sacré éteint" pour illustrer la mémoire que la Chine va garder de ces Jeux olympiques.Cette deuxième partie a débuté par l'arrivée d'une passerelle d'embarquement évoquant le départ des athlètes, des étrangers et des médias, soit toutes les personnes qui ont participé à ces jeux.
Les représentations artistiques évoluent autour d'une "Tour de la mémoire", recréant une scène émouvante des adieux à l'aéroport : un sportif déplie lentement un beau rouleau de dessins, la "Tour de la mémoire" s'érige tout doucement, et les diverses représentations s'exécutent sous un fond musical romantique et nostalgique.
Pendant que la flamme s'éteint doucement, il est retracé le film de ces jeux avec la reprise des images des médaillés olympiques.
La "Tour de la mémoire" située au centre du terrain se transforme en un énorme feu en flammes donnant l'impression que le feu sacré des Jeux olympiques n'est pas éteint et qu'il continue de brûler dans nos cœurs.
La suite s'est poursuivie en chansons avec des chanteuses chinoises reprenant des chants folkloriques décrivant des régions montagneuses sous la lune.
Le ténor espagnol Placido Domingo et la célèbre chanteuse chinoise Song Zuying ont interprété ensemble la chanson intitulée "La flamme d'amour".
Au terme de la cérémonie, Jackie Chan, Liu Huan, Liu Dehua et Zhou Huajian ont interprété une chanson écrite par Wang Pingjiu et composée par Jin Peida, intitulée "Difficile de se dire au revoir".La cérémonie s'est clôturée par un gigantesque feux d'artifice tirés depuis 18 sites répartis dans Pékin dont la Place Tian'anmen.
Pour conclure, on peut relever que ces Jeux sont une réussite pour le Chine.
En effet, la Chine totalise 100 médailles dont 51 en or. Elle dépasse pour la première fois les Etats-Unis.
La Chine a su démontrer qu'elle était une grande puissance sportive mais aussi économique.
Détails : Le site officiel des Jeux olympiques de Beijing 2008
Après avoir essuyé de nombreuses critiques virulentes durant ces derniers mois, les Chinois ont enfin donné hier soir le coup d'envoi au XXIXe Jeux olympiques lors d'une impressionnante cérémonie d'ouverture où le stade nationale de Pékin "Le Nid d'oiseau" s'est embrasé à plusieurs reprises par mille feux.
Avant que le stade olympique ne reprenne l'hymne chinois, le drapeau national a été introduit dans l'enceinte, porté par des enfants vêtus de costumes folklorique représentant les 56 ethnies du pays.
Les soldats chinois saluent la montée de leur drapeau national, avant de laisser la place aux artistes pour un spectacle de près d'une heure divisé en deux parties, «civilisation brillante» et «ère glorieuse».
Les danseurs vont réaliser une énorme fresque représentant un paysage classique et qui s'élèvera dans le ciel.
Ils portent des tablettes en bambou reliées par des cordes, sur lesquelles sont gravés des manuscrits. Ces tablettes représente une forme de l'ancêtre du livre en Chine, vecteur important de l'expansion de la civilisation.
Le caractère chinois de l'harmonie apparait au centre du stade.
Dans cette partie du spectacle, un artiste a tenu une ancienne boussole dans sa main pour nous rappeler que les Chinois ont inventé cet instrument de navigation.
Cette scène a permis aux spectateurs de se faire une idée de l'élan grandiose de cinq plus puissantes dynasties dans l'histoire chinoise : Tang (618-907 ap. J.-C.), Song (960-1279 ap. J.-C.), Yuan (1271-1368 ap. J.-C.), Ming (1368-1644 ap. J.-C.), et Qing (1644-1911 ap. J.-C.).
Les danseurs se trouvant autour du pianiste vêtus d'une combinaison fluorescente vont s'élever dans les airs jusqu'à bâtir une pyramide humaine représentant le Nid d'oiseau lui-même.
Les danseurs forment ensuite la colombe de la paix au centre du stade pendant qu'une petite fille est emportée dans les airs par un cerf-volant typique de Pékin.
En effet, le Taiji explique l'origine du monde dans la philosophie ancienne chinoise. Selon les ancêtres chinois, le monde se construit en 2 parties : le Yin et le Yang, et en 5 éléments : eau, feu, bois, terre et or.
Le défilé des 204 nations a ensuite commencé. La Grèce, berceau historique des Jeux ouvre le défilé, devançant la Guinée, la Guinée-Bissau et la Turquie. Pour la deuxième fois après Athènes en 2004, Roger Federer a eu l'honneur de porter le drapeau suisse et d'emmener la délégation du pays dans l'immense enceinte du "Nid d'oiseau". En vertu de l'alphabet chinois, la Suisse a défilé en 184e position. En effet, l'ordre des pays a été établit en fonction du nombre de traits des caractères chinois qui composent le nom du pays.
Hu Jintao, président de la république populaire de Chine, déclare ouvert les XXIXe Jeux olympiques.
Il a été ensuite mettre le feu à une vasque géante présente sur le toit du stade.
Cette torche géante restera allumée pendant 16 jours soit toute la durée des jeux.

